La Restauration

L’atelier est soucieux de faire perdurer le travail des maîtres verriers, en mettant en œuvre chaque jour ce savoir-faire ancestral et ce patrimoine artistique unique.

Fort d’une équipe cumulant une expertise de plus de 30 ans dans le travail du verre et du vitrail, l’atelier est en capacité de répondre aux plus gros marchés publics (restaurations d’églises, cathédrales, châteaux, etc.) comme aux projets privés (verrières, fenêtres, portes, puits de jour, cloisons, etc.)

Disposant de tous les agréments et équipements nécessaires, l’atelier travaille de manière autonome jusqu’à une hauteur de 12 mètres. Au-delà, des équipes d’échafaudeurs spécialisés prennent en charge l’installation des structures et des accès, garantissant ainsi la sécurité et la conformité des opérations. Bien que l’équipe se déplace principalement en Occitanie, elle est également prête à intervenir partout en France si nécessaire.

Restauration d’un vitrail en 10 étapes

1. Diagnostic et sollicitation au cas par cas d’un ferronnier, tailleur de pierre ou menuisier.
2. Dessertissage : les résilles de plomb sont desserties pour libérer chaque pièce de verre en conservation.
3. Nettoyage : le protocole de nettoyage diffère en fonction de la date et de la nature des vitraux (utilisation de bioéthanol, de thiosulfate, d’eau déminéralisée…). Objectif : redonner de la lumière !
4. Réparation : pour conserver les verres d’époque brisés, nous choisissons des résinages, collages ou rubans de cuivre en fonction de l’état des casses.
5. Reconstitution : en cas de zone lacunaire, nous reconstituons les graphismes de la pièce en totale harmonie avec le décor d’origine.
6. Décors et ornements, peinture à la grisaille : utilisation de grisaille et d’oxydes métalliques qui seront fixés à la cuisson.
7. Cuisson au four (620-640°C).
8. Re-sertissage au plomb : rabattage, lissage, soudure.
9. Masticage : utilisation d’un mastic liquide qui pénètre sous le plomb et garantit une pleine étanchéité.
10. Séchage : un délai de trois semaines est nécessaire à un bon séchage du mastic.
11. Installation : les vitraux sont ensuite réinstallés, panneau par panneau quand il s’agit de grandes baies, consolidés par des armatures métalliques spécifiques (barlotière et vergette], puis scellés en périphérie au mortier de chaux ou plâtre.

« Pour restaurer, recréer, il faut être un bon faussaire ! Parfois il faut vieillir, patiner. Un défi quotidien pour se rapprocher au maximum de l’original. »

Nos références

Habilité à répondre à des marchés publics pour la restauration de monuments historiques et éléments remarquables du patrimoine architectural français (cathédrales, églises, châteaux, etc.], l’atelier compte à ce jour près de 200 chantiers depuis 2004.

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